Voyager malgré le Covid

Les motifs de voyage ne manquent pas, même en période de Covid. Malgré les restrictions, il est courant de rencontrer des gens qui viennent d’arriver d’autres régions, même de celles qui sont censées être complètement fermées.

Autorisation de circuler

Une jeune femme d’Antsirabe qui doit honorer un rendez-vous médical pour son traitement du cancer à Antananarivo, amène son dossier médical auprès du CRCO et obtient une autorisation pour voyager. Avec ce document, elle peut entamer la location d’une voiture et voyager sereinement, malgré le coût exorbitant. Il y a bien des fourgons et camions qui circulent mais qui ne sont pas censés transporter des personnes autres que le chauffeur, son aide et le propriétaire des marchandises transportées.

Un parcours interdit

La région Itasy n’est pas fermée. Les taxis-brousses y circulent normalement mais pour aller à Miarinarivo, à 100 kilomètres d’Antananarivo, le périple d’un voyageur irrégulier est le suivant : prendre le bus jusqu’à Imerintsiatosika où des vélos taxis attendent des clients. Il faut se faire conduire en vélo jusqu’à Arivonimamo, prendre un relais jusqu’au terminus des taxi-brousses dix kilomètres plus loin, avant de continuer le voyage.

Des précautions d’hygiène

Dans tous les cas, pour voyager, il faut prendre les précautions d’hygiène qui s’imposent : de préférence, éviter les voitures bondées de voyageurs pour limiter la promiscuité. De toute évidence, le contact est inévitable en transport en commun mais il s’agit de s’isoler dans la masse en portant un masque efficace, les masques bleus dits chirurgicaux ne suffisent pas. Se protéger aussi les yeux avec une visière ou des lunettes transparentes peut vous aider à renforcer votre protection. Ne pas oublier son flacon de gel hydro-alcoolique qu’il faut utiliser régulièrement.
A l’arrivée, il s’agit de se débarrasser des effets personnels utilisés pendant le voyage, c’est-à-dire se changer de pied en cap et prendre une douche complète.

Image par StockSnap de Pixabay