Le tourisme de masse à Tenerife a atteint un point de rupture. Les habitants, exaspérés par les nuisances et l’impact négatif sur leur environnement et leur économie, exigent des changements.
Bruit excessif, dégradation de la qualité de l’air et saleté des plages sont les principales sources de mécontentement. Des graffitis hostiles envers les touristes sont observés les murs de l’île.
Les conséquences du tourisme de masse se font durement sentir. L’explosion des prix des loyers et d’achat des appartements rend l’accès au logement difficile pour les habitants. La transformation d’appartements en locations de vacances aggrave la pénurie de logements. La qualité de vie des locaux se dégrade, se sentant envahis et marginalisés par l’afflux de touristes.
Face à cette situation, des voix s’élèvent pour exiger un changement. Des associations de protection de l’environnement et des citoyens organisent des manifestations pour réclamer une taxe touristique et des contrôles plus stricts afin de limiter le tourisme de masse. Ils appellent à un tourisme plus responsable et respectueux de l’environnement et de la culture locale, excluant même les touristes « low-cost » jugés irrespectueux et nuisibles.
Ce point de vue est controversé. Certains expatriés britanniques s’offusquent de ces accusations et soulignent l’importance du tourisme pour l’économie locale. D’autres reconnaissent les problèmes liés au logement et appellent à une meilleure gestion du tourisme.